Les phytotechnologies en réponse à une grande diversité de défis environnementaux
Les phytotechnologies font appel à l’utilisation de plantes vivantes afin de résoudre des problèmes environnementaux. Les végétaux sont sélectionnés et implantés de façon à atteindre des objectifs précis, comme :
- L’assainissement de l’air, de l’eau et/ou du sol
- Le contrôle de l’érosion et du ruissellement
- La diminution de la vitesse des vents
- La réduction de la chaleur
- La séquestration des gaz à effet de serre
Les phytotechnologies sont nombreuses : elles comprennent la plantation d’arbres le long des rues, les toitures et murs végétalisés, les barrières sonores végétales, les haies brise-vent, les marais filtrants, les systèmes de biorétention (des installations végétalisées de gestion des eaux de ruissellement) et la phytoremédiation (c’est-à-dire la décontamination de l’air, du sol et de l’eau par les plantes). Les phytotechnologies incluent également la végétalisation des bandes riveraines, ainsi que les aménagements végétalisés, que ce soit dans un cadre de stabilisation des pentes ou de restauration écologique[1].
Ces technologies vertes sont d’autant plus performantes que les plantes s’établissent et se développent avec le temps. Elles s’intègrent parfaitement au sein des infrastructures vertes, celles-ci représentant une approche stratégique de verdissement et d’écologisation des villes[2]. Cela est crucial, car les villes ont de plus en plus de défis à relever, notamment :
- L’adaptation aux changements climatiques
- La restauration des sites contaminés ou dégradés
L’amélioration de la qualité de l’environnement afin de fournir des services essentiels à la santé publique et au bien-être des citoyens (ce qui comprend la lutte aux îlots de chaleur, le contrôle des eaux de ruissellement, le développement d’espaces récréotouristiques, etc.)
[1] http://www.phytotechno.com/
[2] Dupras, J., Drouin, C., André, P., Gonzalez, A. (2015a) Towards the establishment of a green infrastructure in the region of Montreal (Quebec, Canada). Planning Practice and Research 30 : 355–375.
